Depuis le 13 avril 2015, la ville de Paris est officiellement engagée dans ce qu'Anne Hidalgo nomme "l'aventure olympique". À l'exception des Verts et de Danielle Simonnet (Parti de gauche), tous les élus de gauche et de droite siégeant au Conseil de Paris ont voté pour que la capitale soit, après trois cuisants échecs (1992, 2008 et 2012) particulièrement coûteux pour les contribuables, à nouveau candidate à l'organisation de la kermesse olympique. Ils entendent cette fois proposer des Jeux 2024 "sobres", "durables" et "maîtrisés économiquement" avec un budget prévisionnel total d'environ 6,2 milliards d'euros (dont 3 milliards sur fonds publics). Ils voient en ces Jeux un "opérateur de changements", un "puissant levier au service des progrès auxquels les Parisiens aspirent", un "accélérateur d'emploi et de transition écologique", un "réducteur des inégalités territoriales", un "nouveau souffle pour le sport". Ils rêvent tous à ces moments enchanteurs de "partage", de "solidarité", de "joie de vivre" et mieux encore de "résurgence d'un idéal collectif, universel, soucieux de laisser un héritage pour le monde entier". Suprême argument, cette candidature "historique" post-attentats contre Charlie Hebdo est censée porter "ce message universel du 11 janvier".
Il ne faut pourtant pas oublier que durant ces trente dernières années, aucun budget annoncé pour les JO d'été n'a été respecté.
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