Nous connaissons bien les phénomènes de “fuites de cerveaux”, et de “fuites des capitaux”, mais nous connaissons beaucoup moins un phénomène qui en dit pourtant long sur ce qu’est en train de devenir notre pays : la fuite des jolies filles. C’est suite aux déclarations en privé de l’une d’entre elles que nous avons voulu en savoir plus, tant ce phénomène nous paraissait grave et peu médiatisé à ce jour. Des reportages comme celui de la jeune Belge harcelée dans les rues de Bruxelles (photo) nous avait déjà mis en garde, cette interview enfonce définitivement le clou et place les autorités devant leurs responsabilités.
Depuis combien de temps avez-vous quitté la France et pour quelles raisons ?
J’ai quitté la France, Paris plus exactement, il y a presque trois ans maintenant, pour terminer mes études. D’une part, les perspectives me semblaient bien moins intéressantes en France que dans n’importe quel autre pays européen. J’ai ressenti une vraie lassitude envers mon pays. Tout m’y semblait figé, je voyais les universités françaises perdre leur prestige d’année en année, mon université était constamment en grève, les professeurs n’hésitaient pas à nous sacrifier au passage en exerçant la fameuse « rétention des notes » (1), empêchant beaucoup d’élèves de présenter leur dossier à temps pour d’autres établissements… La responsabilité individuelle me semblait avoir totalement disparu. D’autre part, en tant que parisienne, j’ai constaté ces dernières années une évolution assez inquiétante, d’une violence qui s’est littéralement généralisé
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