Stains (AFP) – Aucune panne ne leur résiste: les garagistes sauvages, qui manient le cric et la clé à molette sur les parkings des cités, font florès avec la crise, au grand dam des riverains et des mécaniciens professionnels.
“On fait tout, la carrosserie, les vidanges, on répare les moteurs…” Bonnet sur les oreilles et cigarette aux lèvres, Amadou accueille les clients sur l’asphalte défoncé du Clos-Saint-Lazare, cité sensible de Seine-Saint-Denis.
“On est là tous les jours, de 10H à 21H. Même le dimanche”, détaille ce quinquagénaire malien, dont les mains pleines de cambouis contrastent avec un impeccable trench-coat noir.
Derrière lui, en rang d’oignons, une dizaine de voitures en panne témoignent du succès de ce garage à ciel ouvert, coincé entre deux barres d’immeubles délabrées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire