Que reste-t-il de la petite Andalouse ? Sortie de l’ombre de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo a imprimé son style. Et face à l’Elysée, elle se fait même frondeuse. La voici prête à risquer une candidature aux JO.
Anne Hidalgo est repartie en campagne. Pour défendre la candidature de sa ville aux jeux Olympiques de 2024, une bataille de deux ans qui s’annonce rude face à la concurrence redoutable de Boston, Rome, Hambourg, et après déjà trois échecs de Paris. Mais cela ne lui fait pas peur. Elle a fait ses preuves de combattante avec la conquête de l’Hôtel de Ville, il y a un an, à l’issue d’un duel face à la "tueuse" Nathalie Kosciusko-Morizet, sauvant l’honneur d’une gauche en déroute. "J’y crois et je vais m’engager à fond. Je n’y vais pas que pour participer, j’y vais pour gagner."
Avec les JO, la maire de Paris se fixe un défi qui l’affirme en femme puissante. Quand, en octobre, François Hollande en avait déjà avancé l’idée de manière impromptue à la télévision, Hidalgo l’avait pourtant sèchement recadré : "Je ne suis pas pour une décision hâtive prise sous le coup de l’émotion." Pas question de se faire forcer la main.
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