Depuis quelques jours, le beau temps est revenu à Paris. Et avec lui, les pics de pollution à répétition aux particules fines, polluants notamment émis par les véhicules diesel.
Les polluants stagnent au-dessus de nos têtes, et nous sommes à nouveau dans une situation critique, où le seuil d'alerte est atteint et même dépassé, avec des niveaux de pollution qui atteignent des sommets.
Cette situation est de la responsabilité des pouvoirs publics qui ont laissé le secteur de l'automobile enfermer les ménages français dans une fuite en avant en les incitant à acheter des véhicules diesel.
Et la décision prise en 2008 par Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet d'instauration d'un bonus-malus automobile prenant pour seule référence les émissions de CO2, et n'intégrant pas les émissions de particules fines, a contribué à l'accélération de la diésélisation du parc automobile, et aggravé la pollution de l'air dans les grandes villes mais également sur tout le territoire national.
Le gazole représente 70% du carburant vendu, et le parc automobile français est l'un des plus diéselisés au monde. Le gazole est un enjeu sanitaire majeur. Classé cancérogène certain par l'Organisation Mondiale de la Santé depuis 2012, les particules fines issues de la combustion de ce carburant causent la mort dite "prématurée" chaque année de 40.000 personnes dans notre pays, et la réduction de notre espérance de vie de 6 à 9 mois.
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