Onze pays de la zone euro se sont engagés à adopter le projet formulé par la Commission européenne concernant la TTF. Taxe incluant les actions, les obligations, les produits dérivés et les opérations parmi les plus spéculatives (le trading à haute fréquence).
Appliquée comme telle, cette taxe prévoit de diminuer sensiblement la spéculation financière et toutes activités sans utilité pour l’économie réelle. J’ajoute que les recettes générées sont estimées à hauteur de 11 milliard d’euro à l’échelle de la France. Dans la perspective du CICE, dont il est prévu qu’il nous coûte 30 milliard d’euro, la TTF me semble d’autant plus indispensable qu’elle nous permettrait de protéger l’emploi et de pérenniser notre service public.
Malgré cela, la Fédération Bancaire Française (FBF) et le gouverneur de la Banque de France, continuent d’exprimer leurs profondes réticences à l’égard de ce projet. Le Ministre de l’Economie, déclare lui-même « excessif » le projet de la commission.
En ce qui me concerne, dans l’esprit d’une justice sociale et la perspective d’un retour à la croissance économique, je me suis toujours montré publiquement favorable à la Taxe sur les Transactions Financières, telle qu’elle fut décidée par la commission.
NDLR : la taxe sur les transactions financières existe au niveau national depuis le 1er aout 2012, voir impots.gouv.fr. Conformément aux prévisions de Tobin (pour qui la taxe Tobin devait faire baisser les volumes) et à ce qui s'est passé en Suède en 1987, la place de Parisa vu ses volumes échangés baisser, ce qui a diminué le rendement de la taxe (voir les Echos)
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