Par Pierre Chappaz.
Les Français éliront leurs conseils municipaux dans quelques jours, et le moins qu’on puisse dire, c’est que la campagne qui s’achève n’a pas déchainé l’enthousiasme. La participation pourrait s’en ressentir. L’offre politique est d’une désolante stabilité : la compétition oppose comme toujours étatistes de gauche et de droite de l’UMPS, flanqués des ultra-étatistes du FN et du FG …
Aucun discours libéral ne parvient à se faire entendre dans les grands médias, en dehors de celui de Denis Payre et de son mouvement encore embryonnaire, Nous Citoyens. Ceux des libéraux qui ont fait de l’entrisme dans les partis traditionnels se sont fait expulser, tels Aurélien Véron de l’UDI, et Charles Beigbeder de l’UMP. Cela devrait les inciter à réfléchir, et à œuvrer au rassemblement des libéraux.
L’ENA, c’est le politburo
L’absence d’une alternative libérale condamne la France à une alternance de façade, entre énarques de gauche et de droite, qui ne vont évidemment pas s’attaquer au problème numéro 1 de la France : le poids excessif de l’État, qui étouffe la société et ruine peu à peu le pays. Depuis des décennies, la France est sous la coupe d’une caste de politiques professionnels, dont l’ENA est le politburo.
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