Article publié dans le magazine Têtu n°197 (Mars 2014)
Vous avez sollicité Têtu dès l'automne pour cette interview. À l'inverse, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, malgré nos multiples sollicitations, préfère attendre avant de répondre à nos questions... Comment appréciez-vous la gestion par le gouvernement du dossier « mariage pour tous » ?
Cela n'a pas été des débats simples, mais au final, c'est quand même ce gouvernement qui aura permis le mariage et l'adoption pour les personnes de même sexe. Et j'en suis très fière. Nous, élus parisiens, nous y avons pris notre part. Alors oui, c'est vrai, il y a eu des difficultés, liées à la façon dont le débat a été porté par la droite et les associations réfractaires à l'égalité des droits. Bien sûr, j'aurais aimé qu'on aille plus loin. Dès le début, je me suis prononcée pour l'ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes. Je suis extrêmement déçue par le report de la loi sur la famille. Je le regrette, car il y a eu un recul face à des mouvements ultra-conservateurs qui ne représentant pas la société française.
Vous évoquez l'ouverture de la PMA. N'est-t-elle pas définitivement enterrée ?
Pour moi, l'égalité des droits, c'est jusqu'au bout. Et sans la PMA, qui permettrait à de nombreuses femmes lesbiennes de pouvoir accéder à la maternité, l'égalité n'est pas entièrement réalisée. Je continuerai donc à me mobiliser avec force, jusqu'au bout.
NDLR : Anne Hidalgo ne parle pas de l'ouverture de la GPA aux couples gays
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