La championne du Parti de gauche à Paris part à la pêche aux voix avec ses «criées» dans les entrailles de la capitale. Reportage (en pass navigo).
«Allez, on commence par la ligne 2 et on embraye sur la 6!». Belleville, 9 heures du matin. En jean et écharpe écarlate, Danielle Simonnet, 42 ans, s’engouffre dans la bouche de métro avec une poignée de militants. Destination? Eh bien… Paris, tout simplement!
Ce Paris souterrain négligé par ses concurrent(es), trop occupé(es) à capter la lumière des grands barnums politiques, à l’entendre. Danielle Simonnet n’est pas peu fière de sa trouvaille. Une opération de proximité inspirée des crieurs de rues d’antan, que cette élue au verbe haut pratique deux fois par mois depuis le début de la campagne. Avec un certain succès, à en croire la protégée de Jean-Luc Mélenchon.
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