NKM, Beigbeder, Mérigot de Treigny, Lebel, Lellouche, Decelle (dissident refusant le choix de la même NKM) : le feuilleton le plus dramatique de ces municipales parisiennes – pour la droite – a lieu dans le 8e arrondissement parisien. Gangrénée par les habitudes, la certitude d’un pouvoir qui ne peut leur échapper, les guerres internes, les égos surdimensionnés, l’ensemble derrière une chef de file contestée et un parti déchiré, l’équipe sortante n’en est plus une.
Depuis octobre, les socialistes locaux mènent campagne derrière Anne Hidalgo et leur cheffe de file locale, Corine Barlis. Liste bouclée, actions quotidiennes sur le terrain, réunions, porte-à-porte, tractages, marchés : leur campagne bat son plein. Après plusieurs semaines de calme relatif, tant les vieilles habitudes sont ici tenaces, le travail de rassemblement et d’investissement dans l’arrondissement, conjugué à l’écoeurement de militants et sympathisants de droite, permettent aujourd’hui d’envisager un résultat historique.
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