Nous condamnons les discours populistes répandant la suspicion contre toute représentation politique». À trois mois des élections municipales, les évêques de France, ont pris position, mercredi, contre les candidats et les partis «populistes» aux prochaines échéances (23-30 mars 2014) mais ils ne nomment ni le Front National, ni aucune autre formation.
Ils se disent toutefois «inquiets» de la montée de «l'individualisme» qui conduit à la «perte du sens du bien commun», au «rejet de l'autre quand il est différent ou quand il vient d'ailleurs».
Des hommes forts de leur humanité
Cette «tendance», ces hommes d'Église la perçoivent sur le terrain de leurs diocèses et ne cachent pas qu'elle génère de «la peur» mais aussi de «la violence». Ou, parfois, le rejet pur et simple «de personnes qui ont le sentiment qu'elles ne sont plus accueillies là où, il y a quelques années encore, elles avaient toute leur place».
D'où cet appel épiscopal inhabituel, signé par les dix membres* du conseil permanent de la conférence des évêques de France, dont leur nouveau président, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille mais aussi le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
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