Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Aux prochaines élections municipales de Paris, vous présentez des listes dissidentes de droite contre l’UMP…
Ce ne sont pas des listes dissidentes, mais des listes libres et indépendantes !
Ce système de primaires n’est-il pas dangereux, sachant que candidats et candidates d’un même parti en sont réduits à se faire la guerre entre eux, au risque d’arriver forts fatigués lors de la véritable bataille, l’élection ?
Non, je ne suis pas d’accord. Le problème, c’est que ces primaires ont été organisées par l’UMP au profit de Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous voulions un vote traditionnel, avec des bulletins de papier glissés dans des urnes surveillées par tous pour mieux éviter les fraudes. Mais un tel vote aurait mobilisé les plus militants et NKM a préféré miser sur un scrutin électronique avec un électorat plus sensible à l’image de marque et la com’. Puis, les délais de vote ont été repoussés au dernier moment par l’UMP car les choses ne se présentaient pas bien pour elle, tout cela a coûté fort cher. D’où la suspicion qui plane sur les résultats… Au moins, au Parti socialiste, c’est plus simple. Il n’y a pas de démocratie interne. C’était Anne Hidalgo, un point c’est tout !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire