Chassés de leurs campements par les expulsions de l'été, 900 Roms regroupés à Saint-Ouen bloquent l'approvisionnement ferroviaire de la Compagnie de chaufferie parisienne. Des hôpitaux, des crèches et 110.000 foyers pourraient être privés de chauffage.
Plus aucun train n'approche de la centrale de chauffage de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. L'immense campement illégal de Roms qui recouvre une partie des docks depuis cet été bloque cent mètres de voie ferroviaire, compliquant l'approvisionnement en charbon de ce maillon essentiel de la distribution de chaleur de Paris.
Depuis le début du mois de juillet, au rythme des expulsions survenues en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d'Oise, le campement rom de Saint-Ouen n'a cessé de grossir. «Ils étaient 500 en juillet, 800 début octobre, 900 maintenant, dont un tiers d'enfants», explique le cabinet du maire, qui se dit «totalement incapable de gérer la situation».
La suite : le Figaro
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