Depuis le début des années 2000, l’insécurité étant au cœur des préoccupations des citoyens, la vidéoprotection est apparue comme un outil propre à résoudre une partie significative de ce problème. C’est donc en toute logique que l’État à partir de 2010 a lancé un grand chantier pour augmenter de manière significative le parc de caméras de surveillance de la voie publique. Pour ce faire, il a doté le F.I.P.D. (fonds interministériel de prévention de la délinquance) de fonds destinés à couvrir à hauteur de 40%, les frais d’investissement des communes s’équipant de cet outil.
Dans le même temps, afin de promouvoir cet outil, l’État a commandé des rapports[1] mettant en lumière les conditions de mise en œuvre, puis l’efficacité du dispositif. Or, ces rapports posent problème. En effet, a contrario de nombreux pays occidentaux, la criminologie n’est pas une discipline universitaire, elle reste le pré carré de l’État, ce qui laisse planer un doute quant à l’impartialité de ces productions. Par ailleurs, la méthodologie employée est sujette à caution.
La suite : Vexilla-Galliae.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire