TRIBUNE
Les partis politiques traditionnels, qu’il s’agisse de l’UMP, du PS ou même de l’UDI ont parfaitement compris la remise en cause dont ils étaient l’objet et la fragilité de leur système.
Le parti politique est organisation. Il va déterminer les investitures et va choisir parmi ses militants et en extérieur ses candidats.
En interne il déterminera ses critères (qui ne sont pas toujours les meilleurs et souvent lié à un petit doigt sur la couture de pantalon) ; en externe il tentera des coups.
Ils ont saisi les mouvements de fonds qui traversent la société civile, qu’il s’agisse des bonnets rouges, de la « Manif pour tous », de Notre-Dame-Des-Landes (ceux qui sont arrivés sans avoir mené le combat des débuts) ou des collectifs citoyens divers et variés qui peuvent se constituer sur les grandes thématiques.
Electorat désenchanté
Ils ont parfaitement perçus qu’ils auraient de plus en plus de difficultés à se maintenir au pouvoir face à un électorat parfaitement désenchanté, dont les éléments les plus actifs, qu’ils soient du monde économique ou du monde associatif, voire les deux, ont choisi de s’investir dans le changement de la société sur le terrain, dans son adaptation aux grands défis contemporains plutôt que de suivre des projets de plus en plus virtuels.
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