Des sans-papiers, qui manifestent samedi, jugent le texte élaboré par le ministère de l'Intérieur en novembre 2012 trop excluant...
«C’est une marche de contestation contre le gouvernement socialiste!» Samedi, des sans-papiers et migrants vont terminer dans le coeur de Paris leur manifestation entamée il y a un mois. Partis le 7 septembre, ces marcheurs – ils sont une centaine en tout – réunis dans l'Union nationale des sans-papiers (UNSP) se sont rendus dans plusieurs villes d’Ile-de-France pour «rencontrer la population» et parfois «des élus».
Le but est simple, les militants veulent se faire voir et entendre. Et concentrent leurs récriminations contre la circulaire du ministère de l'Intérieur du 28 novembre 2012, relative à l'admission au séjour. «C'est pire que sous Sarkozy», déplore Anzoumane Sissoko, un des porte-parole de l'UNSP, qui explique qu'avant «on pouvait être régularisé au bout de huit ans, sans conditions de travail, de scolarisation d’enfants, ou de vie en couple». Or,«beaucoup de sans-papiers sont célibataires».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire