lundi 21 octobre 2013

Non, les communistes ne veulent pas "raser le Sacré-Cœur"

Suite à une interview donnée dans le JDD dans laquelle Ian Brossat, chef de file du parti communiste à Paris, indiquait qu'il n'aimait pas l'église située sur la butte Montmartre, la rumeur a enflé, l'accusant de vouloir "raser" le monument. Contacté par metronews, il dément, indiquant avoir seulement voulu "s'attaquer au symbole de l'oppression des communards".



À l'instar de la tour Eiffel, le Sacré-Cœur suffit à lui seul pour incarner Paris. Oui mais voilà, Ian Brossat, le chef de file des communistes à Paris, qui vient de s'allier au Parti socialiste d'Anne Hidalgo, n'apprécie pas le bâtiment. Dans une interview donnée au Journal du dimanche, à la question "quel lieu de Paris souhaiteriez-vous changer ?", le conseiller de Paris répond du tac au tac : "je pense qu'il s'il y a un endroit où on pourrait faire autre chose ça serait le Sacré-Cœur", proposant même de le transformer en "espace dédié à la solidarité".
Il n'en fallait pas plus pour enflammer la toile. De nombreux internautes commencent à relayer la rumeur selon laquelle l'élu voudrait "raser" l'édifice. "C'est absurde, se défend Ian Brossat, qui habite dans le 18e, à côté de la Butte Montmartre. C'était juste un exercice de politique-fiction. C'est le symbole que je n'apprécie pas, il n'est pas question de raser le Sacré-Cœur !"

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