Cela devait être le legs urbanistique de Bertrand Delanoë à sa ville de Paris. Après l'achèvement des grands travaux mittérandiens sous les mandats de Jacques Chirac et Jean Tibéri, les chantiers pharaoniques avaient disparu.
Mais en 2008, sitôt élu et son équipe en place, Bertrand Delanoë et son adjointe à l'urbanisme et à l'architecture, Anne Hidalgo, avaient lancé le projet d'une nouvelle tour de 180m de haut au cœur du parc des expositions de la Porte de Versailles (ceinture Ouest de Paris).
Le projet de Herzog et De Meuron choisi
Quelques mois plus tard, ce sont les architectes bâlois Jacques Herzog et Pierre de Meuron, lauréats du Prix Pritzker en 2001, qui remportaient le concours pour ce premier gratte-ciel parisien depuis l'achèvement de la Tour Montparnasse (210m) en 1972.
Toutes les étapes ont ensuite été franchies sans coup férir (modification du plan d'urbanisme, enquête publique, rapport du commissaire enquêteur,...). Les travaux du parc des expositions de la Porte de Versailles (impacté par le chantier de la Tour Triangle) ont même déjà débuté afin de permettre la construction du gratte-ciel signé par le duo d'architectes helvétiques.
Un recours déposé contre la tour
Cependant, le projet ne fait pas l'unanimité. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce projet de tour dans le ciel parisien. Et l'un des hérauts de ces opposants, Bertrand Sauzay, de l’Association pour le développement du Parc des expositions, vient de déposer un recours vendredi 20 septembre contre le projet: «Nous allons nous attacher à démontrer que c’est illégal».
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