La campagne électorale municipale à Paris s’est invitée vendredi soir à la fin du débat sur le projet de loi Duflot pour l’accès au logement, à la faveur d’amendements de la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, tous rejetés par la majorité de gauche.
A l’issue de la discussion des 84 articles du texte, commencée mardi, NKM, élue de l’Essonne, et trois députés UMP de Paris, Claude Goasguen, Jean-François Lamour et Philippe Goujon, ont défendu pendant une heure et demie une vingtaine d’amendements concernant l’urbanisme dans la capitale, dans un climat tendu contrastant avec le ton policé du débat jusqu’alors.
Ces amendements, sur la qualité de vie et la sécurité dans les immeubles, la politique foncière et le logement intermédiaire, sont présentés dans un contexte «de grande difficulté des classes moyennes à se loger à Paris», a argumenté l’adversaire de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, première maire-adjointe.
Mme Kosciusko-Morizet a dénoncé, de la part de la mairie de Paris, «une politique du chiffre sur le logement social, qui a eu un effet néfaste avec moins de logements pour les classes moyennes, si bien que pour habiter Paris, il faut désormais être très aidé ou très aisé».
«Madame la députée de l’Essonne», lui a rétorqué la ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot «vous ne trouverez pas beaucoup d’électeurs dans cette enceinte».
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