La place financière parisienne n’occupe que le 26ème rang du classement de la compétitivité mondiale selon le Global Financial Index. Dans la gestion de fortune et la banque d’investissement, elle ne figure pas davantage dans les premières positions. Les volumes d’actifs à gérer restent considérables, mais la fiscalité et les réglements en limitent le potentiel. La résistance s’organise pour regagner le terrain perdu.
Dans les circonstances actuelles, la place financière française est en déclin terminal. Il ne peut y avoir de place financière sans liberté», explique Charles Gave, ce Français associé de GaveKal, une société de conseil pour 800 institutions établie à Hongkong.
Il est vrai que la place de Paris est en déclin. Elle n’est que 26e mondiale au classement du Global Financial Index. Et 8e selon le plus favorable indice Xinhua Dow Jones. Même ce dernier traduit un recul puisque la France était 5e il y a quatre ans. Les banques françaises ne sont pas dans les leaders de la gestion de fortune ni de la banque d’investissement et lorsqu’elles sont bien placées, elles le doivent à leurs équipes installées à Londres.
Aucune banque d’investissement française ne se hisse dans le «Top 10» du classement effectué, par le Financial Times à fin juin 2013, en fonction de leurs commissions (tous produits confondus). Les deux grandes banques suisses figurent aux 8e et 10e rangs; les banques américaines occupent les cinq premières places. Les établissements français sont aussi absents du classement selon le négoce d’actions ou des obligations.
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