Comme Delanoë en 2007, sa dauphine Hidalgo dit, fait et promet n'importe quoi en matière fiscale en 2013.
En voilà la démonstration chiffrée.
Hidalgo déjà sonnée sept mois avant les prochaines élections, son parrain Delanoë est venu bruyamment à sa rescousse sur la douloureuse question fiscale, douloureuse pour les contribuables parisiens s'entend.
D'abord, faisons un cruel mais instructif rappel des faits.
Un an avant les dernières élections municipales, Delanoë avait effrontément menti : " En campagne électorale, j'annonce que si je suis réélu, je proposerai les deux premières années et seulement les deux premières années, une augmentation très modérée de la fiscalité. Vous voyez qu'on peut faire de la politique sans céder à la démagogie " avait-il osé.
Par une entourloupe qui a consisté à créer une taxe foncière départementale en affichant un taux de 3 % lequel, puisqu'on partait de zéro, augmentait concrètement à lui seul le total à payer de plus de 30 %, il a véritablement assommé les Parisiens, surtout les propriétaires.
En 1983, le taux de la taxe d'habitation parisienne était de 10,32 %, il est passé à 10,99% en 2001, 11,98% en 2009 et 12,9% en 2010. Bilan : + 6,5 % d'augmentation de 1983 à 2001 et +17, 1 % de 2001 à 2010.
Si l'on ne doit retenir qu'une vérité fiscale à Paris, c'est que Delanoë a augmenté deux fois plus les taux d'imposition en deux fois moins de temps que ses prédécesseurs, le tout alors que l'inflation annuelle moyenne a été deux fois plus faible quand il était maire ! Voilà un bel exemple de modération ...
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