Non qu'il faille à tout prix jeter en patûre le nom de ces augustes détenteurs de privilèges, même si en tant que biens financés par de l'argent public, leur usage nous regardent tous.
Non, le souci (comme la vérité) est ailleurs. C'est le fait de qu'aucun politicien de l'UMPS n'ose affirmer clairement la couleur : il ne peut pas y avoir de politique sociale à Paris.
Paris est une ville qui a cessé de perdre des habitants depuis quelques années. Le nombre d'arrivées (immigrés pauvres récents d'Afrique ou d'Europe de l'Est, étudiants, jeunes pros, expats, oligarques, emirs, cadres du FMI de retour de Washington, élus sarthois en mal de Tour Eiffel) est supérieur au nombre de départ (jeunes retraités, familles qui s'agrandissent).
Or, Paris est une surface finie (105km² enserrés dans leur périf) et un stock de logement à peu prêt fixe (puisque la hauteur des immeubles est réglementée). Donc si plus de gens ou plus de ménages sont intéressés par un stock fixe de logement, chacun comprend que les prix montent. Cette montée aura une limite, située quelque part entre ce que les gens peuvent effectivement payer et ce que les propriétaires sont prêts à accepter comme faiblesse des rendements locatifs. Mais à court terme, on peut affirmer avec une probabilité quasi certaine que la Mairie de Paris se frotte les mains par rapport à la situation : à Paris les jeunes ou moins jeunes cadres célibataires ou en couples mais sans enfants, au reste de l'Ile de France ce qu'il faut pour que des familles puissent vivre : crêches, écoles, etc.
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