Accusée d’avoir sous-loué des locaux qu’elle occupait, l’association Macaq a longtemps été choyée par la Mairie. Une relation désormais embarrassante pour Bertrand Delanoë.
Entre Macaq et Bertrand Delanoë, c’est l’histoire d’un désamour qui pourrait coûter cher au premier, comme au second. Le Macaq, c’est le Mouvement d’animation culturelle et artistique de quartiers : fondée en 2001 par des militants de gauche et d’extrême gauche dans un arrondissement tenu par la droite (le XVIIe), cette association s’est fait connaître en squattant divers immeubles parisiens. Censée « créer du lien social et des solidarités de proximité », elle a longtemps bénéficié du soutien financier de la municipalité socialiste. Cette dernière a pourtant annoncé, le 1er septembre, qu’elle suspendait le versement des subventions allouées à Macaq. Les raisons de ce revirement ? Les révélations du quotidien Libération, et les conclusions d’un rapport de l’inspection générale de la Ville de Paris, sévères pour l’association.
En janvier, Libération accuse Macaq d’avoir sous-loué des locaux situés rue de la Banque (IIe) « pour arrondir ses fins de mois », alors que le bail d’occupation précaire dont bénéficiait l’association interdit toute activité commerciale.
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