Par Patrick Braouezec, président de Plaine Commune
L’Assemblée nationale vient de voter, avec les seuls voix du groupe socialiste, « la métropole du Grand Paris ». Le texte est l’œuvre « d’un putsch parlementaire », selon les propos du député parisien Jean-Marie Le Guen.
De quoi cet acte est-il le nom ? A leurs yeux d’une reprise en main nécessaire pour faire sortir le débat de la gouvernance du Grand Paris du « blabla » du syndicat mixte Paris Métropole (PM). Au-delà du mépris pour l’engagement d’élus locaux, n’y-t-il pas dans cette décision une volonté de casser une dynamique de construction métropolitaine par la diversité politique et géographique des territoires qui la composent ?
On peut s’interroger en effet.
Le premier acte de la métropole du Grand Paris serait la dissolution des intercommunalités de la petite couronne. Si dans cette dernière la carte de l’intercommunalité n’est ni achevée, ni parfaite, elle s’appuie de plus en plus sur la promotion de projets de territoire, sur une volonté partagée des élus de maîtriser leur destin commun.
Parmi elles, l’expérience de la communauté d’agglomération Plaine Commune est encensée (y compris parmi les promoteurs du texte gouvernemental) pour son apport au développement économique, à la construction de logements, sa coopération, sous forme d’Entente, avec d’autres intercommunalités situées aussi bien en petite qu’en grande couronne.
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