Un journaliste de The Atlantic raconte ses huit semaines à Paris, mais on y apprend plus sur les Etats-Unis que sur la France.
Les médias américains passent un été très français. Le New York Times déclare son amour au «malaise» existentiel français, au travers entre autres d'une tribune de Maureen Dowd. La chroniqueuse pense raconter la France, la vraie, et sa déprime, à partir d'observations menées depuis la Fashion Week, le cabinet d'un dentiste avenue Hoche avec des coussins imprimés Picasso dans sa salle d'attente et d'un espresso bu au Rostand, en face des jardins du Luxembourg.
Bref, un fantasme de Paris proche de celui que décrit mon collègue Jean-Laurent Cassely dans son livre Paris mode d'emploi:
Qu’est-ce que le Vrai Paris? C’est un mélange complexe de clichés qui rassemble les films de Jean-Luc Godard, les publicités de marques de parfum, les brochures touristiques de la compagnie des Bateaux-Mouches et bien sûr les scènes d'Amélie From Montmartre et de Midnight in Paris... L’Américain à Paris doit donc lutter chaque jour pour se persuader que Paris ressemble à son fantasme.
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