Et si on commençait par lister ces mesures radicales qui ne figurent dans aucun programme ? Aucun des quatre candidats à la primaire UMP de Paris, qui se déroule ce vendredi 31 mai, samedi 1er et dimanche 2 juin, ne souhaite rétrécir les couloirs de bus. Ni Pierre-Yves Bournazel, ni Nathalie Kosciusko-Morizet, ni Jean-François Legaret, ni Frank Margain ne proposent un retour aux "axes rouges", ces boulevards parisiens transformés en autoroutes urbaines, à l’époque de Jacques Chirac.
Le parti d'opposition ne veut pas non plus déconstruire le tramway, rétablir la première classe dans le métro, mettre les Vélib’ à la casse ou instaurer un service d’hélicoptères "propres" (forcément électriques) pour dirigeants pressés...Force est de constater que si l’UMP devait gagner Paris, l’an prochain, elle ne remettrait que marginalement en cause (et contrairement à ce que l'on entend parfois dans le parti de Jean-Louis Borloo) les changements instaurés durant les deux mandats de Bertrand Delanoë. L’aménagement des voies sur berges, c’est un peu comme le mariage gay : on crie au scandale, mais six mois plus tard, tout le monde ou presque s'en accommode.
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