Trois heures et demie de réunion de crise samedi à la fédération UMP de Paris. De quoi faire baisser la pression dans une primaire électronique pour les municipales de 2014 devenue un précipité de toutes les haines recuites de la droite parisienne. La désignation du futur adversaire d’Anne Hidalgo s’est muée en chemin de croix pour la favorite des sondages, l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Après les fatwa lancées par les anti-mariage pour tous, les répliques, à l’échelle de la capitale, de la guerre Fillon-Copé, la faible mobilisation (on prévoit 20.000 votants alors que 50.000 étaient espérés), c’est maintenant la complexité du système informatique choisi qui est en cause. Ses failles ont été mises en exergue par des journalistes de Metronews, qui sont parvenus à voter jusqu’à cinq fois avec la même carte de crédit en usurpant des identités, dont celle de… Nicolas Sarkozy.
Des militants n’ont pas pu voter. Pour couronner le tout, vendredi, l’un des candidats, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, a tenu une conférence de presse en plein scrutin pour demander "la suspension du vote!" "Sabotage", a lancé le clan NKM.
La suite : JDD
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