La mairie du 10e arrondissement avait pourtant sorti l'artillerie lourde pour faire œuvre de pédagogie sur la
future expérimentation d'une salle de consommation de drogue à moindre risque à Paris. Organisant sa deuxième réunion publique – le lieu d'implantation étant maintenant connu, ce sera boulevard de la Chapelle –, elle avait invité pas moins de deux adjoints de Bertrand Delanoë pour rappeler l'intérêt sanitaire du projet et promettre des renforts de police, mais aussi un représentant du préfet de Paris, ou encore des responsables de la salle d'injection suisse Quai 9 et de la police genevoise.
Il fallait bien cela face à l'inquiétude, voire l'hostilité, de certains futurs riverains.
"Menteurs", "Et les habitants dans tout ça ?", dès les premières prises de parole les commentaires fusent. Le ton se veut pourtant rassurant. L'association Gaïa, qui mène le projet, insiste sur son objectif de santé publique, mais aussi de réduction des nuisances pour les habitants d'un quartier, situé autour de la gare du Nord, où les toxicomanes sont très présents. Elle dit qu'une ligne téléphonique sera prévue pour les riverains et la police.
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