À Sciences po, tout le monde connaissait son visage poupin. Car le jeune homme violemment agressé par des skinheads mercredi était de toutes «les manifestations». Et l’émotion était intense ce jeudi matin rue Saint Guillaume.
Militant sans répit. Breton. Anti-fasciste. Proche de l’extrême-gauche. Et brillant élève en première année de Sciences Po .Clément Meric, 19 ans, était tout cela à la fois. On l’a dit encarté à l’extrême gauche.
Un rassemblement est organisé à midi devant Sciences Po paris, où Clément Meric était étudiant en première année et syndicaliste au sein Solidaire IEP Sciences po (anciennement Sud). «Clément était un militant du mouvement social, connu pour son engagement contre l’extrême droite. Nous aurions tous pu être la cible de ces actes de l’extrême droite radicale», commente Claire Cosquer, également membre de l’organisation.
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