Ce devait être la rampe de lancement de la droite pour partir à la reconquête de la capitale. La primaire organisée par l'UMP pour désigner son candidat à la mairie de Paris lors des municipales 2014 est pour l'heure bien loin du compte.
A ce jour, seuls 5000 Parisiens se sont fait enregistrer pour ce vote programmé fin mai-début juin.
Bien en-deçà des 50.000 espérés au minimum par le parti de Jean-François Copé pour légitimer leur candidat... et amortir le coût de l'opération, chaque électeur participant devant s'acquitter d'un droit de 3 euros.
Candidate à cette primaire après avoir quitté sa mairie de Longjumeau (Essonne) et grande favorite des sondages, Nathalie Kosciusko-Morizet elle-même s'inquiète de voir cette campagne patiner. Au point qu'elle vient d'alerter Antoine Rufenacht, l'ancien maire du Havre désigné comme «autorité morale» de cette primaire, pour lui demander de modifier le mode de scrutin.
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