samedi 6 avril 2013

Expo universelle sur le périph


Par JEAN-BERNARD BROS Adjoint au maire de Paris, président de la Fédération du Parti radical de gauche (PRG) à Paris, candidate à la primaire des gauches (Paris).
Qu’ont en commun Chaillot, le Trocadéro, la gare de Lyon, le Grand Palais et la tour Eiffel ? Ils sont quelques-uns des cent héritages parisiens des Expositions universelles. Entre 1844 et 1937, pas moins de huit expos ont contribué à façonner la ville et à assurer son rayonnement international. Depuis, l’humanité démonstratrice de ses espoirs et progrès s’en est allée éclairer le monde ailleurs, sur d’autres continents.
L’histoire du Bureau international des expositions (BIE), chargé de l’organisation des expos, est liée à l’histoire de France : la convention internationale fut signée en 1928 à Paris, où est son siège, sa langue de travail officielle est le français, et tous les contacts que j’ai eus avec le BIE indiquent qu’ils souhaitent le grand retour des expos à Paris.
Trois tentatives récentes ont été initiées en France, sans succès, faute d’entente entre Etat et acteurs locaux. Or, pour qu’une expo existe, il faut les deux : des collectivités locales désireuses et un Etat porteur de la candidature. Aujourd’hui, l’Etat, la région Ile-de-France et Paris ont pour la première fois depuis onze ans les mêmes couleurs politiques, et peuvent œuvrer à la constitution d’une candidature pour une expo à Paris, ou plutôt : autour de Paris. Toutes les politiques de désenclavement portant sur les questions de logement et de transports ne suffiront pas à abolir la fracture territoriale. Il est temps de trancher le nœud gordien du périphérique : il est temps d’abolir le périph.
L’expo prendra place sur le boulevard périphérique.

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