De nombreuses associations locales et nationales, qui se sont fédérées sous l’égide de Vieilles Maisons Françaises et de la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, s’opposent à ce projet et ont décidé de le combattre pied à pied. Mais avant de se lancer dans la bataille judiciaire, et après plusieurs mois d’une concertation qui porte bien mal son nom puisque ni la Ville ni la fédération de tennis ne souhaitent faire la moindre concession, Alexandre Gady et Philippe Toussaint, les présidents respectifs de la SPPEF et des VMF, ont décidé de proposer publiquement un contre-projet (ill. 2).
Les associations prennent acte ainsi, même si elles le regrettent, du choix fait par les instances du tennis français de rester à Paris. Et elles se sont basées, pour leurs solutions, sur le cahier des charges de la FFT. Leur objectif est ainsi de préserver l’intégrité des serres d’Auteuil, de proposer à Roland-Garros un espace nouveau qui soit équivalent, mais aussi d’éviter un gâchis de fonds public. Et il faut dire que ce contre-projet est absolument convaincant. Il est extraordinaire même qu’on ait pu ainsi proposer une annexion des Serres d’Auteuil alors qu’il est parfaitement possible d’étendre le tournoi sans nuire à son environnement (bien au contraire).
Le plan (ill. 3) qui accompagne la convention d’occupation du domaine publique pour l’exploitation du nouveau stade de Roland-Garros ne laisse aucun doute : dans le projet actuel, le tournoi prendra les Serres historiques en tenaille, les condamnant à terme définitivement. De plus, le projet de la FFT implique la destruction du court n° 1, parfaitement performant, et qui a d’ailleurs été construit il y a trente ans, par un architecte également joueur de tennis. Les propositions des associations, crédibilisées par la présence de plusieurs, sont les suivantes :
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