Chaque soir, c’est une autre bataille de Stalingrad qui se joue. A la station de métro du même nom, dans le 19e arrondissement de Paris, près de quatre cents migrants défendent leur carré de bitume. Un espace où les plus chanceux ont posé un matelas, les autres des pièces de cartons. Là, ils luttent contre le froid, la faim et la dispersion. « Si tu veux avoir droit à un hébergement un jour, il faut exister. Et pour cela, il faut faire un camp, puis le tenir quelque temps sans se laisser disperser », explique celui qu’on appelle Nikita, un des soutiens du lieu. Dans la « ville refuge » que voudrait être Paris, c’est la règle en ce mois de mars 2016.
La suite : Le Monde
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