POLITIQUE - Les résultats du premier tour des élections régionales, comme les départementales de mars 2015 ou les européennes de mai 2014, illustrent ce que nous sommes en train de vivre: une révolution. Il ne s'agit pas d'une révolution armée et sanglante, d'une guerre chaude mais de l'entrée en résistance non violente du peuple contre ses élites. C'est une révolution de couleur comme celles des œillets, des roses et plus récemment du jasmin; elle rappelle aussi celle -silencieuse et indolore- qui a fracassé la France des médiocres et des petits arrangements en conduisant le Général de Gaulle à prendre la présidence du conseil le 24 mai 1958.
Ce fut un grand coup de balai: une manière de redistribuer le pouvoir ! Cinquante-sept ans plus tard, les Français viennent de donner un nouveau coup de balai.
Je ne crois pas que mon pays soit devenu une France xénophobe, une France du rejet de l'autre. Non. Qu'on ne s'y trompe pas, ce ne sont ni les idées extrêmes, ni les valeurs de l'extrémisme que partagent les Français aujourd'hui mais la volonté d'un renouveau des élus comme des pratiques, le souhait d'une refondation des méthodes et le besoin d'une vision forte pour mieux inventer l'avenir. Bref, ce que veulent les Français c'est un changement radical, une révolution des mentalités politiques, en fait, un nouveau contrat social.
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