Le 1er janvier prochain sera créée la Métropole du Grand Paris (MGP) en vertu de la loi NOTRe, votée en juillet 2015. Mais la gouvernance peu lisible de ce nouvel échelon territorial francilien risque de freiner ses ambitions.
Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) englobera Paris, les 123 communes des départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis) et quelques villes de grande couronne comme Argenteuil. Il jette les bases d’une gouvernance métropolitaine plus intégrée. L’action publique sera en effet moins bridée par les frontières artificielles du périphérique et des départements de petite couronne.
Il est de bon ton de comparer l’attractivité de Paris et de Londres. Une structure métropolitaine intégrée, la Greater London Authority, existe outre-Manche depuis 2000. Sa gouvernance est bien plus simple que celle de la Métropole du Grand Paris. En effet, cette dernière peinera à traiter efficacement les problématiques d’une ville-monde pour cinq raisons :
1) Une profusion d’élus du Grand Paris
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