Quinze jours après le décret de l’état d’urgence, à la liste des possibles abus et dérapages policiers, s’ajoute un nouveau cas. Ça se passe à Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Arthur habite près de Barbès, à Paris. Arthur n’est pas son vrai prénom. L’anonymat, il le réclame par peur des représailles. Assis dans un café, il me dit :
« Je me suis rendu compte du danger que pouvait représenter l’Etat français. »
Mercredi 25 novembre, peu après 16 heures, Arthur rentre chez lui. Rue Affre, dans le XVIIIe arrondissement, il est « témoin d’une violence policière hors du commun ». Dans un e-mail envoyé à la rédaction de Rue89 (et qui a motivé notre rencontre), il raconte :
« Quatre gars en civil se ruent sur un type, le mettent au sol et commencent à [le] rouer de coups. »
Coups de pieds, coups de poings. Arthur pense alors à s’interposer. De l’autre côté de la rue, un homme a la même idée. Il élève la voix en direction des quatre qui tabassent. Ils répondent :
« Tu en veux aussi, c’est ça ? Viens ! »
La suite : l'Obs Rue89
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