Paris, La Chapelle (18e) – « Vers 22h, des cars de CRS passaient dans tous les sens. Avec mes potes, on a eu très peur », rembobine Mohammed (1). Sans papier et sans boulot depuis 5 mois, ce jeune marocain vit sous le métro aérien, dans ce qu’il reste du camp de La Chapelle, évacué en juin. Le soir des attentats, pour comprendre ce qu’il se passe,Mohammed traverse la rue et se poste devant le bar d’en face. C’est là, à travers la vitrine, qu’il découvre horrifié les images de l’attentat. Son pote Amir (1) a eu l’info par sa famille restée en Tunisie. Ce jeune sans papier tunisien de 24 ans dort depuis 2 mois à la Chapelle :
« Mes parents m’ont prévenu. Ils ont vu les infos sur Al Jazeera. Ils m’ont appelé pour avoir de mes nouvelles »
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