Depuis l’évacuation du camp de la Chapelle, les groupes de migrants ont été éclatés, notamment entre le site de Pajol et le site d’Austerlitz, où je donne des cours de français. Les hommes vivent au jour le jour en attendant une éventuelle intervention de l’Etat, au courant de la semaine du 27 juillet.
Le contraste est saisissant. Entre les bateaux de luxe stationnés sur la Seine, les bars branchés et les boîtes bruyantes du quai d’Austerlitz, se cachent des tentes de sans-abris. Derrière la Cité de la mode et du design, l’un des camps de migrants les plus importants de Paris demeure. Un homme fait trempette dans sa petite piscine tandis que des tentes sont alignées près des murs de béton tagués. Le long du chemin, des touristes se promènent, et des migrants sont assis pour regarder le paysage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire