Arlette Royer a continué de prendre le train. Mais elle n’a jamais oublié le « grand claquement » de la bombe qui, le 25 juillet 1995 à la station RER Saint-Michel, a fait 8 morts et plus de 150 blessés, premier d’une longue vague d’attentats islamistes en France. C’était il y a 20 ans exactement.
Cette pétillante employée de banque, aujourd’hui âgée de 59 ans, a vécu l’explosion « au ralenti ». Le train de la ligne B du RER entre dans la gare de Saint-Michel lorsque la bonbonne de gaz de camping remplie de poudre noire, d’écrous, de vis et de clous saute. Le Groupe islamique armé (GIA) a frappé.
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