Au mieux, c’est juste un sifflement. Au pire, une véritable agression de la part d’un homme qui profite de l’affluence d’un métro ou d’un bus pour se frotter à vous. Le Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes (HCE/fh) doit remettre, ce jeudi matin, des recommandations à Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, pour que cesse le harcèlement sexiste dans les transports en commun. Coprésidente de la commission «Violences de genre» au sein du HCE/fh, Ernestine Ronai décrypte, pour 20 Minutes, le phénomène et détaille ses recommandations.
Dans votre rapport, vous assurez que 100% des utilisatrices de transport en commun sont victimes, au moins une fois dans leur vie, d’une forme de harcèlement sexuel. Expliquez-nous ce phénomène?
Le chiffre atteint 100% car la plupart des utilisatrices ne sont pas forcément conscientes d’avoir été victimes de harcèlement. Le phénomène peut commencer par un sifflement ou une remarque sur la longueur d’une jupe pour se transformer en insulte ou bien pire en une véritable agression quand un frotteur profite de l’affluence d’un métro pour se masturber devant vous.
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