Je voudrais bien commencer mon intervention par poser une question à l’ensemble de cette Assemblée : on est combien à être venus en vélo ce matin ? Levez le doigt. Ce n’est pas suffisant mais on va faire des progrès, je crois, à partir de maintenant !
Notre groupe a toujours été favorable au développement du vélo à Paris parce que nous pensons en effet qu’avec le vélo, il y a une possibilité de circulation à la fois douce et efficace.
Douce parce qu’elle est la plus vertueuse qui soit. Elle est non polluante, elle est non bruyante et elle est bonne aussi pour la condition physique.
Elle est efficace. Oui, le vélo est très efficace. Si l’on raisonne à une échelle de distance qui se situe entre 500 mètres et 10 kilomètres, on va plus vite à vélo qu’en métro dès qu’il y a un changement à effectuer.
Le vélo, aussi, offre une grande souplesse, une totale liberté, une certaine rapidité et apporte, si l’air n’est pas trop pollué, une sensation d’hygiène de vie. Faire du sport tout en se déplaçant, c’est joindre l’utile à l’agréable et c’est surtout joindre deux utilités en même temps.
Oui, le cycliste régulier est écologiquement le plus vertueux.
Alors, cela n’empêche pas d’être un peu dérangeant. Il faut avouer qu’il peut être aussi un peu indiscipliné, mais c’est dans son code barre : le cycliste est libre. Pourquoi est-il dérangeant ? Il est agaçant pour les piétons ; il est perturbant pour les automobilistes et il est souvent source de frayeur pour les chauffeurs de bus.
En fait, moins il est expérimenté et plus il dérange. C’est pourquoi il faut l’aider et surtout, il faut le sécuriser. Il faut lui rendre la vie plus facile parce qu’il est quand même courageux, ce cycliste régulier qui affronte le froid, la pluie, les pots d’échappement, le vent.
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