Le Front de gauche n'a pas conclu d'alliance avec les socialistes à Paris. Ses candidats n'appellent pas non plus à voter pour Anne Hidalgo.
Mardi matin, la colère n'était toujours pas retombée, dans le QG de Danielle Simonnet, porte de Bagnolet (20e). La candidate - la seule du Front de gauche à se qualifier au second tour à Paris - ne digère pas la façon dont l'équipe d'Anne Hidalgo a négocié avec ses troupes au soir du premier tour. Et annonce, dans la foulée, son maintien au second tour dans le 20e, contre la maire PS, Frédérique Calandra. "Et dans les 19 autres arrondissements, nous n'appellerons pas à voter Hidalgo" rajoute-t-elle.
Dimanche soir, après la publication des résultats, PS et FDG se sont pourtant rencontrés. "Mais nous avons été reçus dans un placard à balais, raconte Alexis Corbière, le candidat du 12e. Ça montre bien qu'on nous considère comme des poussières. Il n'y avait même pas de chaise pour s'asseoir !" Le Front de gauche réclame entre 6 et 9 conseillers de Paris. Mais pour signer, l'équipe d'Anne Hidalgo est claire : le Front de gauche doit s'engager à voter les six prochains budgets de la ville, en cas de victoire.
Pas une "main tendue" mais une "muselière"
"C'est du jamais vu dans une fusion, s'insurge Danielle Simonnet. Hidalgo répète partout qu'elle nous a tendu la main. Ce n'est pas une main mais une muselière."
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