La gauche parisienne est persuadée de voir Anne Hidalgo remporter la mairie de Paris, malgré l'impopularité du gouvernement.
Paris gagné pour le PS. Pari perdu pour l'UMP. À moins d'une semaine du premier tour des municipales, difficile d'imaginer un autre scénario. Anne Hidalgo fait toujours la course en tête (à 53 % au second tour, selon l'Ifop). Nathalie Kosciusko-Morizet achève cette campagne aux allures d'épreuve suprême sans avoir suscité de dynamique et peine à 47 % des voix au second tour, selon la même étude Ifop publiée mercredi dernier.
À gauche, la confiance règne en maître. Les élus parisiens ne voient rien qui pourrait faire échouer la première adjointe de Bertrand Delanoë. "Tous les voyants sont au vert", constate Bruno Julliard, adjoint à la culture à la mairie de Paris et porte-parole d'Anne Hidalgo. "Notre campagne a été mieux menée que celle de NKM. L'image d'Anne Hidalgo est nettement meilleure." Sur un marché du 13e arrondissement, le député et conseiller de Paris Jean-Marie Le Guen constate toutefois mardi matin que les électeurs éprouvent de la lassitude pour une campagne commencée il y a plus d'un an. Mais ne s'inquiète pas non plus du résultat final. "Il n'y a pas d'enjeu. Notre marge est énorme, le match est plié", lâche-t-il.
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