Avec le beau temps, l’air de la métropole parisienne se charge en mauvaises particules. C’est là le prix à payer pour développer l’économie de notre région. La construction des bâtiments, le chauffage, la climatisation, le transport contribuent largement à la pollution atmosphérique.
Pour autant, on ne peut rester inactif car cela coute en santé, en altération du bien être de chacun. Pour cela, il faut diminuer le trafic routier, en particulier, celui des automobiles, vers les transports en commun lourds (réseau Transilien, RER, métros), qui sont non polluants et capables de progresser (automatisation).
Mais cela demande un courage politique. Induire une politique vers les transports non polluants exige de mettre en place des lignes ferroviaires fiables, avec des fréquences élevées, des tarifs plus élevés pour les usagers et pour la route, la systématisation de l’écotaxe tant pour les camions que pour la voiture individuelle. En fait, c’est trancher entre l’intérêt général et l’intérêt privé.
A Paris, développer les véritables conditions d’un report modal (de la route vers le rail) est facile, à notre portée et ce pour une dépense d’argent public relative vis-à-vis d’autres projets municipaux. Le réseau ferré de rocade, dit de Petite Ceinture, long de 23 km, et non 43, comme certaines officines mal informées le clament, est apte, en moins de deux ans, à assurer un trafic d’au moins 250 000 personnes par jour tout en réduisant les temps de parcours d’au moins 25% par rapport à l’offre existante.
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