J’ai longtemps réfléchi à la manière dont j’allais tourner ma plume trois fois et même quatre dans son encrier virtuel avant de lancer la première phrase de ce post. J’aurais pu commencer par rappeler à mes chers lecteurs mon parcours que certains pourraient juger sinueux et qui pourtant, à mes yeux grands ouverts sur les réalités politiques de notre monde semble d’une clarté sans égale.
J’ai toujours défendu l’idée d’un progressisme réaliste et ouvert sur le monde dégagé de tous les ostracismes propres aux chapelles idéologiques qui font que quand on est de droite on ne parle pas avec la gauche et vice versa. Modéré, réformateur, européen, progressiste et patriote mes valeurs me portent naturellement vers ce centre politique moribond qu’on dénomme démocrate !
La grande prêtresse de la musique, modèle de Madonna tant dans le domaine artistique que chirurgical, je veux bien sur parler de Cher, s’égosillait dans les années 90 sur les mots « on being used I could write a book » et cela résume parfaitement la prise de conscience de n’importe quel militant de n’importe quel parti politique de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre : toutes les routes des partis politiques mènent à l’abattoir électoral.
Il est donc parfois bon, mettant toute ambition personnelle de côté, de ne plus tolérer les distorsions de valeurs au service d’ambitions personnelles, surtout celles des autres quand il s’agit de personnes sans valeurs justement. Il est agréable de préférer soutenir le bon candidat qui ne vous offre rien au détriment du mauvais qui lui est prêt à vous promettre monts et merveilles à savoir, quand on parle d’élections municipales, une place quelque part sur une liste chez vous ou ailleurs.
Ainsi donc, comme nombre de mes compagnons de route parisiens j’ai décidé d’apporter mon soutien et donc ma voix à celle qui porte depuis 2001, aux côtés de Bertrand Delanoë, un véritable projet ambitieux et réformateur aux services des parisiennes et des parisiens : Anne Hidalgo.
Je suis de ceux qui se souviennent du Paris d’avant, du Paris forteresse RPR avec à sa tête l’inénarrable Jean Tibéri. Je me souviens des passes droits, des arnaques et des scandales. Je n’ai pas oublié cette ville triste et froide soumise à la déesse automobile, une citée abandonnée peu à peu par ses habitants et notamment les plus jeunes car elle n’offrait plus aucune qualité de vie, car on n’y construisait plus de logements sociaux mais des barres de bureaux à ne plus savoir quoi en faire.
Je ne peux oublier les réalisations des deux mandats de Bertrand Delanoë.
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