MUNICIPALES 2014 - Alors que les Français commencent à se passionner pour les municipales et se disent de plus en plus déterminés à aller voter, il est intéressant de se pencher sur les métropoles françaises, qui cultivent les paradoxes électoraux.
A Paris, Lyon et Marseille, non seulement le maire peut être élu alors qu'il a recueilli moins de voix que son adversaire (c'est rare) mais son élection dépend généralement d'un nombre limité de ses électeurs (et c'est presque systématiquement le cas). Depuis 1982, les électeurs de ces trois villes n'élisent pas directement leur futur édile mais des conseillers d'arrondissement dont une (petite) partie siège au sein d'un grand conseil municipal. Ce sont eux qui vont élire le maire de la commune.
Pour résumer: plus votre arrondissement est peuplé, plus il envoie de grands électeurs et donc plus il pèse sur le choix du futur maire de votre ville. Par exemple, le plus grand arrondissement de la capitale, le 15e, envoie 18 conseillers à l'Hôtel de Ville tandis que le 1er, le plus petit, n'en envoie qu'un seul. Sera élu maire de Paris le chef de file qui recueillera la majorité des suffrages des 163 conseillers élus dans les arrondissements.
La suite : le Huffington Post
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