AIDES est dans la tourmente. En ce jour de Saint-Valentin, les salariés de l’association de lutte contre le sida ont choisi de « clamer leur désamour à la direction ». En cause : un plan de sauvegarde de l’emploi, prévoyant le départ de 65 des 460 employés, et la suppression d’une prime annuelle équivalent à une baisse de 6% de la rémunération des salariés.
En toile de fond, il y a aussi ces écarts de salaires jugés « démesurés » entre la direction et le reste des employés, déjà dénoncés en janvier 2011.
Directeur général de l’association, Vincent Pelletier est le premier visé. En équivalent temps plein – il travaille à mi-temps –, l’homme touche près de 12 000 euros bruts mensuels.
Interrogé sur France Info ce vendredi matin, il n’y voit rien de bien excessif, estimant que c’est un salaire normal pour une grosse PME (460 salariés) allant même jusqu’à évoquer Mélenchon et sa proposition de limiter les écarts de salaire de 1 à 20 dans les entreprises. Chez AIDES, l’écart va de 1 à 6. Tout va bien, Vincent Pelletier bénéficierait donc de l’onction tacite de « la gauche de la gauche ».
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