Militant du FdG (du PCF pour être précis), le vaudeville parisien me plonge dans un désarroi profond ; désarroi que je pense partagé par nombre de camarades et dont je veux faire état ici. Je suis heureux de ne pas être parisien, car si c’était le cas, je serais bien en peine de « choisir mon camp » quand les différentes composantes du FdG partent dans des directions diverses voir opposées.
Comme tous les sympathisants, adhérents et dirigeants des différents partis qui composent le Front de Gauche (PCF, PG, GU, Ensemble …), je me définis en opposition à la politique gouvernementale. Cela ne fait débat pour personne au sein du Front de Gauche, ni Pierre Laurent, ni Jean-Luc Mélenchon ni aucun adhérant d’aucun des partis du FdG.
Ceci posé, les élections municipales ne sont pas des élections nationales ; et notamment les candidats aux élections municipales peuvent avoir des opinions divergentes des dirigeants nationaux de leurs partis. Il est des députés PS, des membres nationaux de la direction du PS qui se sont opposés en interne ou à l’assemblée nationale aux réformes régressives du gouvernement sur l’ANI, les retraites et qui condamnent la politique d’austérité. Faire campagne avec et pour ces gens là où leurs soutiens locaux ne me poserait aucun problème de conscience.
Le choix de partir localement en autonomie face au PS ou de faire une liste d’union de la gauche est donc un choix local, dépendant de la personnalité exacte du candidat. Nous pouvons avoir chacun et chacune des différences d’appréciation sur cette personnalité et son adéquation avec ce que nous pensons être une politique municipale de gauche et anti-austérité. Mais il ne s’agit que d’une différence d’appréciation sur une personne, pas d’une divergence de fond sur la stratégie et l’orientation politique globale d’un parti.
La suite : Pensées Politiques
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