Vitrine incontestable de l'Hexagone, l'avenue des Champs-Elysées se transforme en même temps que la société française, et pas forcément en bien... Extrait de "La vie cachée des Champs-Elysées".
Comme chaque été, ce riche Saoudien a ses habitudes. Il loue une suite au Bristol, au 112, rue du Faubourg-Saint- Honoré, à cinq mille euros la nuit, pour une semaine, parfois deux, voire un mois entier. Dans ce palace, il se sent comme un coq en pâte. Le cadre est luxueux, le personnel aux petits soins, et il se situe un peu à l’écart de l’agitation du quartier, ce qui arrange notre client. Chaque jour, l’homme se lève aux alentours de midi, mange l’équivalent d’une vache charolaise, puis rejoint l’avenue des ChampsÉlysées et s’installe à la terrasse du Deauville, le QG de bon nombre de touristes venus du golfe Persique. À l’image de la majorité des sept cent mille visiteurs originaires de cette région qui se rendent à Paris chaque année, l’homme s’en tient là. Les Champs, l’avenue Montaigne, la place de l’Étoile… et basta
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