La candidate socialiste organisait, mardi soir, son premier meeting de campagne au Bataclan pour les municipales parisiennes. Mais, devant des militants nombreux, son discours est resté vague et sans grand souffle.
« De l’audace », a réclamé, mardi soir, Anne Hidalgo, candidate désignée des socialistes parisiens à l’élection municipale de la capitale lors d’un meeting de lancement de campagne qui se tenait au Bataclan, une salle de concerts, devant 1 500 militants revendiqués par l’organisation.
L’audace n’a cependant pas été ce qui a caractérisé l’événement, très classique dans la forme, et peu politique pour le fond. Le fait que l’échéance soit encore loin y est peut-être pour quelque chose. Celui de la présence dans la salle et l’intervention au pupitre du maire de Paris auquel elle compte succéder aussi. Ce n’est pas pour rien qu’au lendemain du meeting, c’était Bertrand Delanoë qui occupait la plus grande place dans la presse.
Le mot de la soirée était d’ailleurs sans conteste « héritage ». Utilisé par l’opposition de droite pour fustiger une soi-disant « désignation » de la candidate par le maire sortant, le concept a été habilement retourné par celui qui est encore le premier édile de la capitale et celle qui est toujours sa première adjointe : « Les seuls héritiers sont les Parisiens qui ont bénéficié de notre politique de solidarité », estime Delanoë, conforté par Hidalgo : « Nous sommes tous des héritiers, vous êtes des héritiers, je suis une héritière ! »
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